APPELEZ-NOUS pour une assistance IMMÉDIATE ! Nos conseillers sont disponibles pour vous aider, consultation gratuite.
1 855 724-2268 Prenez rendez-vous en ligne
Prenez rendez-vous en ligne
Vers le haut
8 bonnes pratiques financières pour les travailleurs autonomes

8 bonnes pratiques financières pour les travailleurs autonomes

Être travailleur autonome comporte bien des avantages comme la possibilité de mieux concilier travail et vie personnelle. Mais ce statut présente aussi de nombreux défis, en particulier la bonne gestion de ses finances. Nos conseils vous aideront à tout planifier pour avoir l’esprit tranquille.

En bref

  • Établissez un plan financier : Pour cela, le mieux est de consulter un professionnel.
  • Faites un budget : En gros, vous devrez mettre de côté 20 à 30 % de votre chiffre d’affaires. Donnez-vous des objectifs d’épargne et mettez de l’argent de côté fréquemment.
  • Prévoyez les acomptes provisionnels et les taxes 
  • Ouvrez un compte spécifique pour les affaires : Cela facilitera votre comptabilité.
  • Bâtissez un fonds d’urgence pour les imprévus : En général, il faut prévoir de trois à six mois de dépenses.
  • Épargnez pour la retraite : Le mieux est que votre budget prenne en compte vos cotisations.
  • Faites appel à un comptable : Il vous aidera à mettre en place des stratégies pour réduire les impacts fiscaux.
  • Prenez une assurance soins de santé individuelle 

On vante souvent la liberté du travailleur autonome, ses horaires flexibles ou encore le fait qu’il n’ait pas de comptes à rendre à un patron. C’est vrai, être indépendant présente tous ces avantages. Mais travailler à son compte présente aussi son lot de défis. Un salarié peut en effet se reposer sur son employeur pour prendre en charge tous les aspects de la gestion financière comme le salaire, la retraite, les avantages sociaux, etc. Au contraire, en plus de n’avoir jamais de sécurité d’emploi, un travailleur autonome doit lui-même préparer sa retraite, planifier le paiement de ses impôts ou encore se procurer une assurance-maladie. Sans organisation ni discipline, le risque de manquer d’argent à la fin du mois ou à la retraite est bien présent. Voici donc quelques bonnes pratiques à mettre en place pour bien gérer vos finances si vous êtes un travailleur autonome.

1.

Établissez un plan financier

Pour mettre en place un plan financier, le mieux est de consulter un professionnel. Celui-ci vous aidera ainsi à identifier vos objectifs pour le court, le moyen et le long terme et à ajuster en conséquence vos revenus et vos dépenses. Il vous guidera aussi pour que vous trouviez un équilibre entre les fonds que vous garderez pour vous et ceux que vous réinvestirez dans vos activités.

2.

Faites un budget

Lorsqu’on est travailleur autonome, on ne sait jamais quand les mandats rentreront. On peut être débordé un mois et avoir beaucoup plus de temps libre le suivant, surtout en début de carrière.  Il est donc nécessaire de faire un budget en conséquence. En gros, vous devrez mettre de côté 20 à 30 % de votre chiffre d’affaires.

  • Faites un budget en tenant compte des dépenses courantes comme la nourriture, les déplacements, la formation, les fournitures de bureau, etc.
  • Donnez-vous des objectifs d’épargne et mettez de l’argent de côté fréquemment.
  • Épargnez proportionnellement à vos rentrées d’argent. Par exemple, les mois où vous aurez un revenu élevé, vous épargnerez plus que les mois où vos revenus sont plus faibles.
  • Pensez au prélèvement automatique sur votre compte bancaire, particulièrement pour vos cotisations d’épargne-retraite.
  • Fixez-vous un objectif réaliste pour éviter de transformer l’épargne automatique en poids dans les moments difficiles. Le paiement de l’épicerie et des dépenses essentielles passe avant l’épargne !
  • Prévoyez un budget pour des vacances, au besoin.
  • Si nécessaire, demandez l’aide d’un planificateur financier.

Budget en ligne

3.

Prévoyez les acomptes provisionnels et les taxes

Être travailleur autonome demande d’être organisé. Chaque année, vous devez mettre de l’argent de côté pour payer vos acomptes provisionnels et vos taxes afin de ne pas avoir de surprise à la fin de l’année.

  • Pour les impôts : mettez de côté 30 % de votre chiffre d’affaires mensuel (vous pouvez aussi vous fier à ce que vous avez payé les dernières années). Ce montant servira à payer vos acomptes provisionnels.
  • Pour vos taxes de vente TPS/TVQ: basez-vous sur le montant qui figure sur vos factures, et mettez cette somme de côté pour pouvoir la payer à la fin de chaque trimestre.
  • Programmez une alarme dans votre téléphone pour payer à temps ces factures et planifiez ces dépenses dans votre budget. Si vous payez avec du retard, les intérêts seront salés.
4.

Ouvrez un compte spécifique pour les affaires

Il n’est pas obligatoire pour un travailleur autonome d’ouvrir un compte bancaire d’entreprise indépendant d’un compte personnel. Mais cela a ses avantages. Vous y verrez plus clair dans vos sorties et rentrées d’argent et la gestion de votre comptabilité sera plus facile. Par exemple, si vous devez calculer vos dépenses ou votre chiffre d’affaires, cela sera beaucoup plus simple de parcourir votre compte d’entreprise et de tout voir en un clin d’œil que de devoir démêler les dépenses professionnelles des dépenses personnelles si vous avez ces dépenses dans le même compte. En cas de contrôle fiscal, votre comptabilité sera aussi plus claire. N’oubliez pas de négocier une marge de crédit avec votre institution financière. Cela vous aidera à faire face aux périodes plus difficiles.

5.

Ayez un coussin financier pour les imprévus

Tout travailleur autonome connaît des baisses de revenus. Il est donc important de vous bâtir un fonds d’urgence pour parer aux imprévus sans avoir à emprunter. Généralement, il faut prévoir de trois à six mois de dépenses.

6.

Épargnez pour la retraite 

En l’absence de revenus stables, d’avantages sociaux et de régimes de retraite offerts par l’employeur, vous devez économiser vous-même pour la retraite. Comme mentionné plus haut, votre budget doit intégrer vos cotisations. Le REER est souvent un bon moyen de mettre de l’argent à l’abri de l’impôt. Demander conseil à un professionnel.

7.

Faites appel à un comptable

Un comptable ou un fiscaliste peut vous aider à mettre en place des stratégies qui réduiront les impacts fiscaux. Beaucoup de dépenses peuvent se transformer en déductions d’impôts. N’hésitez pas à consulter l’un de ces professionnels.

8.

Prenez une assurance soins de santé individuelle

Imaginez que vous tombiez malade. Comment pourrez-vous subvenir à vos besoins sans salaire ?

  • Si votre conjoint.e est couvert par un régime d’assurances privé, vous devriez vous y inscrire aussi.
  • Sinon, il serait prudent de souscrire une assurance invalidité, une assurance maladie grave et une assurance responsabilité civile privées. Ces primes pourraient être déductibles d’impôts.
  • Les associations et ordres professionnels proposent souvent des rabais à leurs membres. Vérifiez si c’est le cas pour vous.

En conclusion, en planifiant bien chaque année, vous contrôlerez mieux vos finances et vous aurez l’esprit tranquille. Si toutefois vous avez déjà de nombreuses dettes et que vous n’arrivez pas à vous en sortir, faites appel à l’un de nos syndics autorisés en insolvabilité. Il vous aidera sans vous juger pour que vous retrouviez rapidement une saine gestion financière. La première rencontre est gratuite. Ne tardez pas !

Vous être travailleur autonome et vous avez accumulé des dettes ? N’hésitez pas à contacter l’un de nos syndics en insolvabilité. Il vous guidera à chaque étape.

Consultez gratuitement un de nos conseillers

Vous n’avez qu’à faire ce premier pas pour rétablir votre santé financière. Vous vous libérerez de vos dettes et retrouverez une meilleure qualité de vie. C’est ça, l’effet Raymond Chabot.

14