Les 7 émotions
du surendettement
L’état de nos finances personnelles nous affecte plus qu’on le croit.
Déni, honte, peur, colère, indifférence, impuissance, culpabilité… Les émotions que peut susciter le surendettement sont nombreuses, et on ne vit pas tous de la même manière le stress causé par une situation précaire. Quoi qu’il en soit, la première étape vers le rétablissement de notre santé financière consiste à reconnaître l’émotion qu’elle suscite.
Comment se vivent ces émotions ? Rien de mieux que des témoignages de gens qui ont vécu des difficultés financières pour vous aider à y voir plus clair.
« C’est juste temporaire. À ma prochaine paye, ça va aller mieux. »
Voici le DÉNI. Ce stade émotionnel est caractérisé par la conviction que la crise financière n’existe pas, malgré certains signes évocateurs et certaines mises en garde de notre entourage.
« C’est pas mon genre de faire faillite. »
Le désagréable sentiment de HONTE que l’on retrouve souvent est causé par le fait de réaliser que l’on ne gère peut-être pas parfaitement ses finances personnelles. Dans ce cas-ci, la personne développe le réflexe de se défendre de ses faiblesses ou de son incapacité. Il n’y a pas de honte à faire faillite.
« Je ne veux pas perdre tout ce que j’ai. »
Les épreuves financières vécues peuvent provoquer une grande PEUR. Cette émotion pénible naît de la prise de conscience de la gravité de ses difficultés financières. Très souvent, cette peur engendre même de l’insomnie financière qui affecte profondément le comportement de la personne qui la vit.
« Ce n’était pas censé m’arriver à moi. »
Éventuellement, la peur peut entraîner la COLÈRE… On reconnaît cette émotion à l’amertume ou à la rage intense que l’on peut manifester à l’endroit des personnes qui nous refusent de l’aide.
« Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse… »
Le sentiment d’INDIFFÉRENCE apparaît parfois chez certaines personnes. Cela se constate à l’absence totale de soucis face à la précarité de leur situation, comme si elles ne voyaient plus le piège qui les guette.
« J’ai beau avoir tout essayé pour m’en sortir, ça ne donne rien. »
Le sentiment d’avoir tout essayé traduit l’IMPUISSANCE devant la situation. Très proche du découragement, ce sentiment correspond à notre incapacité à pouvoir normaliser notre situation financière.
« Je ne veux pas que les autres soient affectés. »
Certaines personnes ressentent une grande CULPABILITÉ face à leurs difficultés financières, sentiment déplaisant qui peut les amener à se rendre responsables des torts qu’ils ont pu causer aux autres. Ce qui peut les éloigner de leurs proches.
En résumé
Le chemin vers le surendettement amène une personne à vivre une gamme variée d’émotions. Comme le processus peut prendre plusieurs mois, il est important d’identifier rapidement ces émotions pour reconnaître le problème et pouvoir en arriver le plus tôt possible à l’équilibre. Et des solutions existent.
Si votre situation financière se dégrade et si vous vous reconnaissez dans l’un ou l’autre des stades émotionnels, vous avez le pouvoir de changer les choses. Les conseillers en redressement financier et les syndics autorisés en insolvabilité de Raymond Chabot sont là pour vous aider à trouver une solution à vos problèmes d’endettement, mais aussi pour vous permettre de rapidement retrouver votre tranquillité d’esprit.
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